Le groupe Canal+ vient de doter la Guinée salle de monitoring composée d’ordinateurs, des écrans plats ainsi que d’autres outils informatiques. Des matériels qui consistent à récupérer les émissions sur satellites grâce à une passerelle sur le réseau informatique assisté d’un dispositif qui fait la captation.
Un système technique qui peut être utilisé pour faire le temps de contrôle en période pré-électorale, faire les statistiques nationales de la présence des hommes et des femmes à l’antenne. Ce système va être également utilisé pour connaître qu’elle est la place de la culture dans nos médias sans oublier sa capacité à servir de garder les archives.
La remise officielle a eu lieu vendredi, 16 juin dans les locaux du département de l’information et de la communication en présence de ses cadres.
Le directeur général de canal+ Guinée, Adama Koné a noté: « Il est de notre devoir d’accompagner le ministère de l’Information et de la Communication qui est également notre département de tutelle à pouvoir être plus efficace dans sa prise de décisions, dans sa façon de monitorer les chaînes nationales et internationales au niveau de la Guinée.
Donc, il est tout à fait normal qu’on puisse accompagner le ministère en mettant à leur disposition des outils adaptés pour faire ce monitoring »
Tous les médias dit-il, sont concernés par ce monitoring. Mais, pour ce qui est de cette première phase, ne sont concernés que les chaînes de télévision et les radio, ensuite suivront les autres médias.
Le directeur national des services de division au ministère de l’Information et de la Communication, N’Fa Ousmane Camara a, au nom de la ministre ainsi que les cadres du département, remercié le donateur pour l’octroi de cette salle de veille médiatique : « Vous savez que notre paysage médiatique a été libéralisé il y’a de cela quelques années. Sans vouloir faire la même chose que la Haute Autorité de la Communication (HAC), le ministère a voulu avoir une salle de veille médiatique pour avoir une visibilité sur tout ce qui est contenu audiovisuel, les stocker, les analyser au besoin et le cas échéant proposer des éléments de réponses. C’est pourquoi, nous avons voulu avoir cet outil supplémentaire dans le cadre du renforcement de nos capacités en temps que ministère de l’information et de la communication ».
Sékouba Kourouma