Des allégations contre la justice: voici les précisions d’Alphonse Charles Wright

Faits divers

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright était mercredi, 17 mai dans les locaux de son département pour faire l’état des lieux sur le niveau d’évolution des derniers dossiers. Ce, pour faire taire des informations erronées qui circulent en Guinée ces derniers jours relatives à mauvaises gestion des dossiers de justice.

Il s’agit notamment du procès des massacres du 28 septembre 2009, la libération illégale des activistes du FNDC et l’interdiction des manifestations de rue. Des décisions auxquelles la justice guinéenne est reprochée par certains observateurs qui pensent le contraire.

En réponse à toutes ces allégations infligées à la justice guinéenne, le ministre Alphonse Charles Wright a rappelé que ce jugement ne souffre d »aucune entorse. Et que les propos qui se tiennent dans les coulisses ne sont que des rumeurs.

Pour lui, cette réduction du nombre des agents de sécurité chargés à cet effet est liée à la réduction des dépenses hebdomadaires qui s’élèvent à hauteur de plus de 419 millions (côté sécurité). A cela dit-il, « s’ajoute d’autres dépenses qui rentrent dans le cadre de la tenue du procès des massacres du 28 septembre 2009 ».

Parlant de la libération de Oumar Sylla (Foniké Manguet) et cie, Alphonse Charles Wright a précisé que cette liberté accordée à ces activistes a été rendu possible grâce à la volonté déterminante du Chef de l’État, colonel Mamadi Doumbouya afin de ramener les Guinéens autour d’une même assiette.

Il n’a toutefois pas occulté les efforts des chefs religieux qui ont oeuvré en faveur de la libération de ces activistes arrêtés depuis des mois : « Les religieux étaient venus me voir au nom de la paix et de l’unité nationale, d’accepter la libération d’Oumar Sylla (Foniké Manguet) et cies. Après une longue discussion axée sur le renforcement de la paix en Guinée et ne voulant pas dévier les chefs religieux auxquels nous accordons beaucoup de respect, le gouvernement et moi, avons accepté les doléances posées par eux en libérant ces détenus ».

Parlant de l’interdiction des manifestations de rue, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits de l’Homme a noté que cela est dû au fait qu’il y a eu trop de morts et des dégâts matériels important enregistré lors des manifestations dites pacifiques.

C’est pour mettre fin à tous ces actes illégaux et portent préjudice aux paisibles citoyens que les autorités guinéennes ont jugé nécessaire de l’interdire sur toute l’étendue du territoire national.

A noter que le montant déboursé pour la tenue du procès des massacres du 28 septembre 2009 s’élève à 24 milliards 205 millions de nos francs.

N.M. Soumah

 

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