Procès du 28 septembre : Marcel Guilavogui poursuit ses révélations ce lundi

Faits divers

Le capitaine Marcel Guilavogui, ancien officier de l’armée guinéenne, était devant le tribunal criminel de Dixinn le 17 juillet 2023, dans le cadre de l’affaire des événements tragiques survenus le 28 septembre 2009 à Conakry. Lors de son témoignage devant le tribunal, le capitaine Marcel Guilavogui a déclaré qu’il n’avait pas été arrêté spécifiquement pour les événements du 28 septembre. Il a expliqué que progressivement, suite à l’ordre de libération émanant du général Sékouba Konaté, des immixtions ont eu lieu.

C’est le général Baldé qui l’a maintenu dans le bureau de l’ancien chef d’état-major général des Armées, le général Nouhou Thiam, avant de le ramener au PM3, où il a été détenu: « Je n’ai pas été arrêté pour le cas des événements du 28 septembre. C’est au fur et à mesure, parce  que le Général Sékouba Konaté avait ordonné de me libérer. Il y a eu des [immixtions]. C’est le Général Baldé qui m’a maintenu dans le bureau de l’ancien chef d’état-major général des Armées, le Général Nouhou Thiam, qui m’a ramené encore au PM3« .

Marcel Guilavogui s’est interrogé sur les raisons de sa détention malgré l’ordre de libération du général Sékouba. Il a déclaré avoir été confronté à des documents et avoir subi des tortures.

Le capitaine Marcel Guilavogui a également évoqué la possibilité que ces arrestations aient été effectuées dans le but de présenter des prisonniers à la communauté internationale, afin de montrer qu’il y avait des personnes incarcérées dans le cadre de cette affaire. Il a mentionné que certaines personnes qui étaient en dehors de la prison, placées sous la surveillance du capitaine Dadis Camara depuis Ouagadougou, étaient également concernées par cette détention.

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