C’est la teneur de la rencontre du mouvement syndical guinéen qui s’est tenue ce mardi à Conakry. A l’issue de l’Assemblée générale à la Bourse du travail, ce mardi 6 février 2024, le mouvement syndical guinéen a haussé le ton face à la cherté de vie et la détention de Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général des professionnels de la presse de Guinée (SPPG). Il lance un préavis de grève de 10 jours.
Les syndicalistes exigent «1- La Libération immédiate et sans condition du Secrétaire Général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée, 2-La révision à la baisse du prix des denrées alimentaires de première nécessité, 3- L’application intégrale du protocole d’accord tripartite signé à la date du 15 novembre 2023, 4- L’application intégrale du protocole d’accord sectoriel de l’Education signé le 27 octobre 2023».
À la fin du préavis, le 15 février à minuit, le mouvement syndical Guinéen se réserve le droit de déclencher une grève générale et illimitée dans les secteurs publics, privés, mixtes et informels sur toute l’étendue territoire nationale jusqu’à la satisfaction de ses exigences.
Sékou Camara