Depuis New-York où il prend part à l’Assemblée Générale des Nations-Unies, le Premier ministre guinéen a tranché sur sa position quant à une éventuelle candidature du Général Mamadi Doumbouya à l’élection présidentielle censée mettre fin à la transition.
« La question fondamentale autour de l’avant-projet constitutionnel et l’esquisse de la proposition constitutionnelle, c’est de faire en sorte que personne ne soit exclu de l’espace démocratique. Donc, aussi bien le Général Mamadi Doumbouya que d’autres dans le cadre du rassemblement, de faire en sorte que la Constitution ne soit pas orientée de manière personnelle, il va de soi que tous les cas de figure sont tout à fait possible », a martelé le chef du Gouvernement guinéen, sur la VOA (Voice of America).
Après le référendum, la présidentielle
Bah Oury précise également qu’après le référendum, c’est l’élection présidentielle qui va suivre. « Après le référendum constitutionnel, nous irons directement à la présidentielle pour parachever ce processus qui pour la mise en force des institutions de la République nécessite que le pouvoir exécutif soit démocratiquement installé afin d’envisager la suite selon un agenda et dans une logique de stabilisation », a précisé le Premier ministre.
Alsény Camara
