Le président du conseil d’administration des compagnies d’assurance la SONAG et de la MUTRAGUI, Elhadj Habib Hann a animé mercredi, 8 mai un point de presse. L’objectif de cette rencontre était de faire des plaidoiries auprès des autorités de la Banque Centrale après le retrait des agréments à ces deux société.
Le non respect des accords signés entre les deux parties (autorités et responsables des deux sociétés d’assurance) serait la raison de cette décision. Des propos qui sont purement et simplement réfuté par le porte parole des deux entreprises d’assurance, El hadj Habib Hann qui soutient que ces sociétés ont toujours respecté les accords qui leur sont assignés.
C’est dans cette optique, connaissant l’apport de ces sociétés envers ses clients, Habib Hann a non seulement plaidé auprès des autorités pour des négociations, aussi rassurer leurs clients et partenaires de la reprise normale des activités en un délai record : « Nous sollicitons la permission des autorités pour permettre aux compagnies de sauvegarder leurs activités. Cela, en ouvrant un couloir de négociations entre la Banque Centrale de la République de Guinée et les deux compagnies ».
Il a aussi ajouté : « La seule vision que nous avons, c’est d’aller dans le sens de promouvoir l’activité professionnelle des assurances en Guinée qu’on gère depuis 30 ans. Nous souhaitons sauvegarder ces emploi, protéger les familles concernées etc. Nos pensées respectueuses aux alités dans les hôpitaux ; des sinistrés qui ont aujourd’hui perdus tout espoir, nous les rassurons que nous userons de toutes nos forces pour que les choses reviennent à la normale.
C’est pourquoi, nous souhaitons respectueusement que le g ouverneur de la BCRG, président du comité des agréments, les membres du comité des agréments ainsi que toutes les autorités qui nous gouvernent acceptent le principe pour permettre aux compagnies de continuer leurs activités. « .
Comme pour dire que les compagnies d’assurance concernées sont ouvertes à toutes les négociations avec les autorités de la Banque Centrale pour une sortie de crise.
Naby Moussa Soumah