Les mariages précoces, les mutilations génitales féminines, les mariages forcés sont entre autres des violences que subissent les femmes tant en Guinée qu’en Afrique. Des pratiques ayant de graves conséquences sur la santé sexuelle et reproductive des femmes. Au nombre de ces conséquences, des grossesses non désirées, des avortements dangereux, fistules traumatiques, des infections sexuelles transmissibles comme le VIH sida, conduisant parfois à la mort.
C’est pour réduire, voire éradiquer ces fléaux que la Direction générale de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables a, sous l’égide du département de l’Action sociale, organisé une journée de sensibilisation dans les cinq Communes de Conakry. La démarche vise non seulement sensibiliser les citoyens, mais également faire connaitre aux victimes les méthodes de dénonciation qui devront apporter un plus dans la lutte.
La représentante de la Direction communale de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes vulnérables de Dixinn,Hadja Saran Diabaté de Ratoma a exprimé son engagement à lutter contre ces pratiques.
Participant à la journée de sensibilisation, Mariame Mato Bangoura a noté que dans les communautés, d’aucun pense que quand on parle des violences basées sur le genre, ce sont seulement les femmes qui sont concernées. Hors, selon elle, les VBG concernent non seulement les hommes, mais aussi les femmes de différentes manières dont les effets psychologiques chez les hommes et souvent physiques chez les femmes.
Sékouba Kourouma