Depuis l’explosion à du dépôt de carburant à Conakry dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023, le gouvernement, les partenaires et les bonnes volontés ne cessent de se manifester en faveur des sinistrés. Un acte social et responsable qui prouve une fois encore que les Guinéens sont unis.
C’est pourquoi, devant les médias ce mercredi, 20 décembre, le directeur général de l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et des Catastrophes Humaines (ANGUCH), Lancéi Touré a exprimé sa détermination d’être aux côtés des sinistrés en vue d’une solution adéquate en faveur des victimes.
Selon lui, une réunion technique entre la direction générale de l’ANGUCH et la coordination opérationnelle basée au niveau du stade 28 septembre a eu lieu entre les deux parties pour dénicher les stratégies qui devront aider les acteurs à intervenir sur le terrain sans failles.
Ladite réunion était non seulement axée sur la situation du nombre de menages impactés, mais aussi sur la clé de répartition des denrées ; « Pour le faire, on a mis sur le terrain plus 50 volontaires de la croix rouge et plus 50 de travailleurs qui nous a été mis à disposition par la direction générale de l’ANIES. Ces équipes ont fait porte à porte pour identifier les chefs de familles et leurs numéros de téléphone puis le nombre de personnes à charge au niveau de chaque famille impactée notamment à Almamyah, Coronthie et Tombo qui sont les zones les plus touchées » a indiqué le DG Lancéi.
Il a également poursuivi en disant : « la distribution se fait en fonction de l’identification. Donc, c’était de faire les scénaries pour mieux faire distribution aux sinistrés. Même si on a les numéros de téléphone des chefs de familles pour faire la distribution, l’équipe est entrain de mettre en place les cartons de distribution utilisable une seule fois. C’est à dire un ticket de retrait leur permettant de retirer leur dû selon le nombre de personnes à charge ».
Certes des efforts sont entrain d’être fournis sur tous les fronts, mais il y a des points à déplorer également, d’après lui : « L’autre point qu’on a déploré aujourd’hui, c’est qu’on a été dans certains ménages, qui étaient tellement impactés à tel point qu’on a pas pu retrouver ces familles. Car, elles étaient allés se réfugier dans les mosquées (…). Et quand tu fais les répartitions, elles n’auront pas de place où garder leurs denrées. A ce niveau, il y a une équipe de l’ANIES et de la croix rouge qui ont été sur le terrain pour se trouver une solution en entente directe avec ces familles pour trouver un endroit (mairie, gouvernorat…) où garder leurs denrées en commun accord avec les autorités des lieux indiqués. Les agents s’emploi de manière professionnelle pour finaliser le processus en vue d’avoir une base réelle et aller sur le terrain le plus vite que possible ».
A rappeler que les sinistrés sont désormais délocalisés du Palais du peuple au stade du 28 septembre.
Sékouba Kourouma