Après deux jours d’intenses travaux marqués par des échanges fructueux entre les participants et les formateurs, l’atelier de formation des magistrats et les auxiliaires de justice sur la propriété littéraire et artistique a pris fin vendredi, 7 juillet sur une issue favorable.
Des propositions faites au cours de cette rencontre devront permettre aux artistes de bénéficier de leurs droits d’auteur dans les règles de l’art. C’est le directeur national de la culture, M. Souleymane Sylla qui a présidé la cérémonie.
Après des interventions teintées de remerciements et d’encouragements faites successivement par le directeur général du Bureau Guinéen du Droit d’Auteur, Michel Théo Lamah, du directeur général du centre de formation judiciaire, Lansana Camara, l’honneur est revenu au président de tribunal de première instance de Kissidougou, Alfred Camara de rassurer au nom des participants, leur volonté de vulgariser la loi 0028 en faveur de nos artistes.
Car, pour M. Alfred, les efforts que fournissent nos artistes dans la production d’une oeuvre d’art sans compter les difficultés auxquelles ils sont confrontés, sont énormes. C’est pourquoi dit-il « Ces artistes méritent de vivre de leurs œuvres comme tout autre métier. Cet atelier nous a permis d’acquérir certaines connaissances dont on ignorait avant en matière de gestion des contentieux liés au métier d’artiste. Mais, avec ces deux jours d’échanges, cela va permettre aux acteurs à tous les niveaux de connaître désormais où mettre les piéds ».
Le directeur national de la culture Souleymane Sylla a, au nom du ministre de tutelle salué et remercié les participants pour leur abnégation pour la qualité des échanges qui a permis de dénicher les tares et proposer des solutions adéquates en matière de protection des productions de nos artistes.
C’est dans cette perspective qu’il a exprimé l’engagement du département de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat à accompagner l’initiative qui consiste à alléger les peines de nos artistes.
Sékouba Kourouma