Les catastrophes sont sources de plusieurs dégâts matériels et humains à travers le monde. En Guinée, ces désastres interviennent souvent pendant la saison des pluies où des cas d’inondations et autres catastrophes naturelles causes d’énormes pertes dues aux bouchages des caniveaux par les ordures ménagères et la construction anarchique.
C’est pour prévenir ces cas que le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a organisé mercredi, 14 juin une réunion de partage d’informations relatives aux sites inondables afin d’envisager des mesures préventives. La réunion a mobilisé les ministères de l’Administration du Territoire, de l’Habitat, des Travaux Publics, les autorités locales, la Police, la Protection civile, le Génie militaire.
L’occasion pour le directeur général de l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires, Lancéï Touré de poser les statistiques.
Selon lui, les zones à haut risque au niveau de Conakry sont au nombre 87, et les zones susceptibles de vivre les mêmes sorts s’élèvent à plus de 800 ménages toujours dans la capitale sans compter l’intérieur du pays.
Au regard de ce que cela va coûter aux populations, les autorités guinéennes ont jugé nécessaire d’œuvrer dans ce sens en invitant les populations à la libération des emprises de nos routes et des constructions anarchiques. Des actes qui contribuent négativement à l’accomplissement de la mission à lui confié.
C’est dans cet esprit que les autorités ont mise en garde: « Tous ceux ou celles qui construiront de nature à bloquer le passage des eaux de ruissellement, verront leurs constructions détruites ».
Naby Moussa Soumah