L’humanité a célébré ce lundi, 1er mai, la journée internationale du travail. En Guinée, cette journée qui a mobilisé plusieurs sections syndicales publiques et privées, était placée sous la haute surveillance des agents des forces de l’ordre et de sécurité.
Ladite rencontre était placée sous le thème central: « Dialogue social pour une justice sociale durable ».
Des emplois décents pour une paix sociale et la résilience citoyenne en Guinée; dialogue sociale pour une transition apaisée, et les salaires décents et protection sociale pour tous les travailleurs.
A cet effet; plusieurs points revendicatifs ont été énuméré par les syndicalistes notamment a facilitation de l’obtention des documents biométriques (extrait de naissance; passeport; carte d’identité etc.); la réduction de tension entre les conducteurs et les agents de la police routière; la revalorisation salariale; la sécurité des citoyens sur toute l’étendue du territoire national pour ne citer que ceux-là.
Satisfait de la maturité de ses pairs relatif à l’unification des secrétaires généraux des structures syndicales au sein d’un même mouvement, le secrétaire général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), le camarade Abdoulaye Camara a souligné: « Aujourd’hui, nous sommes en mouvement syndical guinéen qui regroupe 13 centrales syndicales. Nous avons ensemble présenté un cahier de charge, un discours commun qui prennent en compte toutes les requêtes de l’ensemble des travailleurs et travailleuses de notre pays. C’est une manière pour nous de prouver au gouvernement, au patronat et à la face du monde que désormais le mouvement syndical guinéen est unifié. Nous sommes un et indivisible ».
A ce titre, le camarade Abdoulaye Camara a dit que la plate forme revendicative est déjà déposée au niveau des autorités, et « d’ici la fin de cette semaine, nous allons débuter les négociations pour trouver une issue favorable ».
Pour la même occasion, le secrétaire général du Syndicat Nation de l’Éducation (SNE), Michel Pépé Balamou, œuvrant en faveur des travailleurs en général et du corps enseignant en particulier, a rappelé: « La fête internationale du travail est une journée de réflexion, d’échanges sur les conditions misérables de vie des travailleurs, mais aussi une période pour porter des revendications. Surtout dans un contexte de crise économique où la demande sociale est très forte dû à la cherté de vie et de la faiblesse du pouvoir d’achat des enseignants »Et espère: « Nous pensons que le mouvement syndical a déposé une plate6forme, et le gouvernement entendra le cri de coeur des travailleurs pour prendre en compte l’amélioration des conditions de vie des travailleurs (euses) guinéens » espère-t-il .
Parlant du cas des enseignants contractuels, Pépé Balamou a noté: « C’est une catastrophe à laquelle il fait apporter l’urgence humanitaire. Pour cela, nous sommes entrain de travailler d’arrache pieds pour que les six mois d’arriéré soient payer à l’ensemble des 17468 enseignants contractuels »
A noter que c’est le premier ministre chef du gouvernement, Dr. Bernard Goumou accompagné des membres du gouvernement qui a présidé la cérémonie. On notait également la présence des membres du CNRD ainsi que d’autres cadres.
Sékouba Kourouma