Ils étaient 2300 enseignants du secondaire de toute l’étendue du territoire national, à suivre une formation de remise de niveau qui a pris fin ce samedi, 25 février 2023 à Conakry. Durant 20 jours (du 6 au 25 février) les enseignants ont appris des notions sur les différentes matières.
C’est une initiative du Service national de la formation continue du personnel enseignant (SNFCPE) appuyé par le département de tutelle qui vise à améliorer le niveau des participants.
A l’issue de cette formation, les participants ont exprimé leur satisfaction.
C’est le conseiller juridique du département de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Mohamed Sanoussy Kaba qui a présidé la cérémonie de clôture.
Une rencontre au cours de laquelle les participants ont exprimé leur engagement à œuvrer en faveur de la transformation de l’éducation guinéenne vers l’excellence : « Nous nous engageons et promettons que nous mettrons en évidence nos savoirs acquis afin d’impacter positivement sur les résultats aux différents examens nationaux ».
Comme tout autre travail, le corps enseignant a également besoin d’accompagnement pour mieux servir. C’est pour cette raison, à l’issu de ladite formation, les participants ont formulé des recommandations. Des recommandations au nombre desquels, l’obtention des manuels et matériels didactiques, la pérennisation de cette formation pendant les congés ou les vacances, l’amélioration des conditions de formation, l’augmentation des primes de formation; l’octroi des bourses de formation post universitaire aux enseignants du secondaire, la digitalisation du système éducatif.
Le directeur national adjoint du service national de la formation continue du personnel enseignant (SNFCPE), Gadiri Bah a, au nom de sa direction rappelé la mission qui l’incombe : « Notre mission consiste à insuffler une nouvelle dynamique au sein de l’enseignement national pour de meilleurs résultats. Pour cela, avec l’appui de nos partenaires au développement, il est envisagé la mise en place du dispositif de formation continue des enseignants ».
En réponse aux préoccupations émises par les participants, le conseiller juridique du département, Mohamed Sanoussy Kaba a rassuré le corps enseignant de la disponibilité du ministère à prendre en compte toutes les recommandations souhaitées par les participants. Car, pour lui, la qualité de l’enseignement académique d’un pays passe nécessairement par la qualification de ses formateurs.
C’est dans cette optique qu’il réitéré l’engagement du département pré-universitaire et de l’alphabétisation à l’organisation périodique des enseignants de notre pays.
Naby Moussa Soumah