Le ministre des Transports, Félix Lamah a procédé lundi, 6 novembre au lancement officiel des travaux des journées de vulgarisation du code maritime. Ces travaux qui dureront trois jours, vont permettre aux acteurs de définir les marches à suivre en matière de protection des zones maritimes.
Le lancement des activités a eu lieu dans un réceptif hôtelier de la place à Conakry en présence de plusieurs cadres ainsi que des représentants des pays limitrophes de la Guinée.
Dans son allocution de circonstances, le directeur national de la Marine marchande, Mamoudou Diallo a rappelé l’idée d’élaboration d’un nouveau code maritime. Car, pour lui, l’ancien code qui datait depuis dans les années 90 ne prenait pas en compte les dernières mutations intervenues dans le secteur au plan national, régional et international : « A cet effet, des termes de références ont été élaborés et un financement a été obtenu de la banque mondiale pour le recrutement de trois consultants spécialistes du domaine qui, avec leurs homologues de notre administration maritime ont entamé le processus de rédaction d’un nouveau code. Ce processus a commencé par l’étude diagnostique de l’ancien code qui s’est poursuivie par la production d’un rapport provisoire et enfin du rapport final. A toutes ces étapes, les différentes structures de notre administration et les partenaires du secteur privé ont été associés, leurs remarques et suggestions ont été prises en compte lors des ateliers organisés à cet effet. Le même exercice s’est poursuivi au parlement lors de la procédure d’adoption de la loi ».
En procédant au lancement officiel des travaux, le ministre des transports, Félix Lamah a mis un accent sur l’importance que la gouvernement de la transition accorde au développement du secteur maritime à tout point de vue.
C’est dans cette optique que : « mon département dans sa stratégie de développement a initié l’ambitieux projet d’élaboration d’une règlementation appropriée et suffisamment incitative pour promouvoir des investissements privés tout en s’assurant que les activités qui se déroulent dans le secteur sont en conformité avec les standards admis en termes de sécurité, de sûreté, de respect
de l’environnement marin ».
C’est dans cette optique dit-il, qu’il convient de placer I’élaboration du nouveau Code maritime que nous mettons à la disposition des usagers à travers cette vulgarisation.
L’exercice s’avère utile et précieux d’autant plus que, le constat montre qu’il était temps que ce code soit connu et maitrisé dans toutes ses composantes par les acteurs pour une meilleure
appropriation.
« Il vous appartient donc, aux participants
de corriger cette anomalie et de vous approprier définitivement de cet outil pour le compte des Institutions publiques et privées que vous représentez » a conclu Félix Lamah.
Naby Moussa Soumah