Les responsables des médias publics et privés, la société et les partenaires sont en conclave pour analyser et amender le contenu d’un document. Il s’agit de celui qui servira de référence en matière de communication et de mobilisation sociale des citoyens à la base.
La rencontre a eu lieu jeudi, 7 septembre sous la présidence du ministre l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Mory Condé.
La coordinatrice du projet modernisation de l’état civil en Guinée, Mme. Camara Djénab Touré a souligné que le présent programme national va permettre à la Guinée d’avoir deux registres importants : « Il s’agit du registre national de l’état civil qui consistera à conserver l’ensemble des faits d’état civil qui concernent un citoyen (l’acte de naissance; l’acte de mariage, le certificat de décès). Et le registre national des personnes physiques qui viendra avec la photo et les empreintes digitales et l’adresse actuelle du citoyen. Cela va permettre à ces derniers de gérer le changement d’adresse, également de gérer les individus dans les localités administratives comme le secteur, le quartier, le district et la commune.
A l’issue, chaque citoyen aura un identifiant qui sera appelé le numéro personnel d’identification de l’individu (…) et le numéro sera donné désormais à la naissance. On aura 20.000 centres de déclaration d’état civil qui seront dans les structures sanitaires, dans lieux de culte (Mosquées et Églises) mais également les cimetières pour pourvoir permettre de gérer les enterrements pour donner des notifications aux citoyens sur la date précise de décès d’une personne »précise Djénab Touré.
La ministre de l’Information et de la Communication, Aminata Kaba a rappelé la place des médias dans le processus. Pour elle, la participation des médias à cette rencontre va permettre aux citoyens de bien cerner l’importance du présent projet.
En procédant au lancement officiel des activités, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Mory Condé a mis l’accent sur la quintessence de la rencontre : « Cet atelier permettra de doter le programme d’un document de référence en terme de communication et de mobilisation sociale des citoyens à la base. Cela permettra d’informer les citoyens à travers plusieurs canaux de communication qui devra aboutir au bon déroulement du programme, à la mobilisation des citoyens de l’acceptation de tout le processus sur le terrain devant se terminer à la constitution du registre national de l’état civil d’où sera tiré le fichier électoral pour le processus de retour à l’ordre constitutionnel ».
Naby Moussa Soumah