Il y a de cela quelques jours, le raggaeman guinéen, Élie Kamano accompagné d’un groupe d’artistes a fait une sortie pour fustiger selon lui la gestion du Fonds de Développement des Arts et de la Culture (FODAC). Un fonds dont la gestion est sous tutelle du ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Alpha Soumah. Des propos qui ne laissent pas Abraham Sonty Kaba « Koundouwaka » indifférent.
C’est pourquoi, assisté du président de l’Union Nationale des Artistes et Musiciens de Guinée (UNAMGUI), Lacras Cissoko, l’artiste est monté au créneau ce mardi, 6 juin pour répondre au reggaeman et son groupe.
A l’entame, l’artiste compositeur, Koundouwaka a fait savoir que si Élie doit parler, il ne doit le faire qu’à son nom propre ou au nom de sa structure, mais pas au nom de tous les artistes de notre pays. Ce genre d’erreur dit-il, tous les hommes de la culture guinéenne doivent éviter à tout prix. Car, pour lui, toute structure est régie par un certain nombre de principes et lois qui contribuent à son évolution et l’UNAMGUI (Union Nationale des Artistes et Comédiens de Guinée) ne doit faire exception.
Raison de plus pour Abraham Sonty d’inviter à la conscience collective des artistes dans son ensemble en vue de garder et rehausser davantage l’image de la culture guinéenne à travers le monde. Car, pour Sonty, la seule personne habilitée à parler à présent au nom des artistes guinéens, c’est bel et bien Lacras Cissoko. Puisque dit-il, c’est lui qui a la casquette du président de l’association à laquelle Élie Kamano appartient.
Le président de l’UNAMGUI, Lacras Cissoko a rappelé qu’après l’acte suivi d’une longue réflexion, Élie Kamano, reconnaissant ses erreurs, est allé présenter ses excuses auprès de son président.
C’est dans cet esprit qu’il a conseillé: « Refuser de faire passer des messages qui portent atteinte à la crédibilité du métier d’artistes en Guinée » a dit le président Cissoko.
Pour conclure, M. Cissoko a promis une direction avec les membres du bureau exécutif de sa structure pour résoudre une bonne fois pour toute, tous ces désagréments.
N.M. Soumah