L’interrogatoire du Amadou Oury Bah, plus connu sous le nom de Bah Oury se poursuit au tribunal criminel de Dixinn, délocalisé dans l’enceinte de la Cour d’appel de Conakry. Il fait face ce mercredi 22 mars, aux questions des avocats des parties civiles.
Répondant à une question d’un conseil des parties civiles, Bah Oury dit avoir entrepris sans succès des démarches pour que Moussa Dadis Camara puisse reconsidérer sa position afin d’éviter la manifestation du 28 septembre 2009.
Me Halimatou Camara : Est-ce que vous vous battiez contre un homme ou contre des hommes ou vous vous battiez contre le système finalement ?
Bah Oury : Nous avons cherché et ça, il faut le dire à haute et intelligible voix, avec le doyen Jean Marie Doré, nous avons cherché par des moyens informels, par des moyens institutionnels avec les forces vives, d’amener le capitaine Dadis à reconsidérer sa position et sa stratégie mais, nous n’avons pas réussi à le faire et c’est dommage.
Selon Bah Oury, membre des forces vives d’alors et président du comité d’organisation de la marche pacifique du 28 septembre 2009, les propos (Je peux ôter la tenue et me présenter…) du capitaine Moussa Dadis Camara ont fait semer le doute au sein des forces vives.
Sékou Camara