Fête du 1er mai : le mouvement syndical pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs

Faits divers

L’humanité a célébré ce mercredi, 1er mai, la fête internationale du travail consacrée à la revendication des droits des travailleurs des différents secteurs.

En Guinée, pour commémorer cette date dans toute sa  dimension, les centrales syndicales en collaboration avec le gouvernement ont organisé une cérémonie festive au stade de Coléyah, dans Matam et  placée sous le thème : « La protection pour tous. Car, un travailleur en bonne santé donne mieux qu’un travailleur malade ».

Une occasion pour les syndicalistes de faire des plaidoyers auprès des acteurs pour la prise en compte de leurs préoccupations. Des requêtes qui tournent autour de la défense du travail et les travailleurs de notre pays.

A l’entame, le secrétaire général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), le camarade, Abdoulaye Camara s’est réjoui de l’engouement qui a prévalu la mobilisation des travailleurs guinéens de tous les secteurs confondus.

Sur la même lancée, le camarade Abdoulaye Camara a égrainé un chapelet de requêtes allant dans le sens de la protection et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs guinéens.

S’articulant autour de 22 points contenu dans le cahier de charge des structures syndicales réunies au sein du mouvement syndical guinéen, le secrétaire général de l’USTG a livré des principaux points qui, selon le mouvement syndical, vont contribuer à l’atteinte des objectifs que se fixent les syndicalistes : « Nous avons demandé la couverture médicale pour les fonctionnaires, les  contractuels de l’État, les retraités et les personnes âgées. C’est l’un des points phares de nos revendications. car, cela concerne tous les citoyens guinéens. Nous avons également demandé au gouvernement de bien vouloir accepter d’acheter des bus pour les transports urbains et interurbains pour permettre aux travailleurs et à la population de se déplacer de façon digne. La revalorisation des pensions de retraites des travailleurs déclarés à la CNSS à hauteur de 50% du salaire mensuel payé, l’application de la prime de départ à la retraite à deux mois et demi à compter de Décembre 2023, la baisse des tarifs d’acquisition de la carte grise et du permis de conduire des engins roulants en faveurs des travailleurs… » a-t-il souligné.

Comme pour dire que les structures syndicales réunies au sein d’un  mouvement sont unies et sont prêtes à défendre les intérêts des employés partout le besoin se fera sentir.

Sékouba Kourouma

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